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Parc du MUGEL

Publié le 30/08/2011

 

Le parc du Mugel est l'un des joyaux de La Ciotat c’est un parc botanique situé dans notre ville de  La Ciotat, dans les Bouches-du-Rhône.

 

 

 

 

 

Abrité des embruns par le Bec de l'Aigle et adosse au trois secs  et baigné par la Méditerranée, il bénéficie d'un climat propice, qui a permis de créer un parc original, ensemble de jardins et d'espaces sauvages, où les Ciotadens, comme les touristes, aiment à flâner. Ses allées arborées, sa bambouseraie, tout comme le point de vue du belvédère font la fierté des habitants de cette petite ville de la Côte d'Azur.

 

 

Le parc, d'une surface d'environ 16 hectares, est adossé au Bec de l'Aigle. Celui-ci, constitué d'une roche rosée, appelée poudingue, donne son caractère original et coloré au parc. Par ailleurs, cette roche, dure et imperméable a permis de créer un véritable impluvium. Les calades (rigoles créées sur les pentes du Bec), permettent de recueillir l'eau dans des bassins qui servent ensuite à arroser les plantations nombreuses et exotiques du parc.

Ce jardin est créé par Louis Fouquet en 1923, qui achète cette propriété pour en faire sa résidence secondaire.

 

 

 

 

 

 

Compte tenu du sol siliceux, du climat propice et des efforts de mise en valeur, on trouve dans le parc des plantes variées et parfois inattendues dans cette région : bambous, oiseaux de paradis, cactus, palmiers, plantes aromatiques, chêne-liège, etc.

Une bastide, occupée par un centre d'éducation à l'environnement domine le parc et offre une superbe vue sur le golfe de La Ciotat et l'île Verte. Un parc avec des jeux pour enfants complète l'ensemble.

Compte tenu du sol siliceux, du climat propice et des efforts de mise en valeur, on trouve dans le parc des plantes variées et parfois inattendues dans cette région : bambous, oiseaux de paradis, cactus, palmiers, plantes aromatiques, chêne-liège, etc.

Une bastide, occupée par un centre d'éducation à l'environnement domine le parc et offre une superbe vue sur le golfe de La Ciotat et l'île Verte. Un parc avec des jeux pour enfants complète l'ensemble.

 Le parc du Mugel est un oasis de tranquilité, encore relativement préservé

 

 

 

 

 Il dispose de deux calanques abritant chacune une plage de galets à l'ombre des pins, comme ici celle du Grand Mugel.

  Une flore inconnue sur le reste du littoral s'épanouit, là, au coeur de cet écrin. "Il y a un micro-climat ici. C'est protégé du mistral par les Trois Secs", indique François Savali, le gardien du parc. Le Mugel est labellisé "jardin remarquable" par le comité des parcs et jardins de France.

Il est également possible, moyennant quelques dizaines de minutes de marche, d'accéder à un belvédère. À 82 mètres d'altitude, il offre une vue imprenable sur la mer et le Bec de l'Aigle. Des espaces de repos et une aire de jeu sont également accessibles. "Je suis déjà venu une fois, ce paysage me plaît, le contraste entre les rochers et la mer. Et aussi les calanques, plus intimes, ou les randonnées sous-marines", indique Sandra, Ciotadenne depuis début juillet mais originaire de la région. Et celle-ci d'ajouter: "Les seuls problèmes sont la villa au milieu du parc, qui est dans un état lamentable, et le nettoyage aux abords des plages qui laisse parfois à désirer", rajoute la brune d'une trentaine d'années, avant de glisser: "Les calanques non-fumeur, ça serait le top!"

Le site doit aussi faire face à deux menaces: les incendies et... les cochons sauvages. Il y en aurait une trentaine d'après le gardien. Ces sangliers sont une véritable plaie pour les espaces verts. "Leur urine détruit la pelouse, on est toujours en train de désinfecter. Et ils mangent aussi les petits arbustes que l'on plante. Ils en arrivent même à casser les WC pour boire l'eau", révèle le gardien. "Ils n'ont pas encore été déclarés nuisibles, mais cherche une solution avec les chasseurs pour s'en débarrasser", confie Noël Collura, adjoint en charge de l'Environnement et du Développement durable.

 

 

 

Un peu plus loin, en se baladant, on accède à une esplanade qui domine le parc et fait face aux trois grands rochers en poudingue. Il y trône une ancienne bastide, désormais l'Atelier Bleu. C'est la demeure du Centre permanent d'initiatives pour l'environnement (CPIE), qui vise à l'éducation, la découverte et à la préservation du milieu marin et littoral. Car le lieu et son équilibre fragile doivent être protégés: "Le maire a la volonté de préserver à 100% le parc du Mugel. Ce qui existe est figé, il n'y aura jamais rien de plus. Nous voulons transmettre à notre tour ce que l'on nous a transmis", expose Noël Collura. Ainsi, l'élu explique que le restaurant sur la plage du Grand Mugel, une fois que son propriétaire partira à la retraite, ne sera pas vendable. Il sera récupéré par le domaine public. "Près de 500 personnes viennent en moyenne chaque jour au Mugel, avec des pics à un millier de visiteurs quand il fait très beau comme ces derniers jours", dénombre François Savali. "Le maire s'est battu pour que ce petit paradis reste hors du Parc des Calanques. Cela attirerait trop de monde, et ici ce n'est pas possible", ajoute Noël Collura. Avant de reprendre: "La protection du Mugel, c'est son accès difficile. C'est une démarche pour venir, de se garer et de marcher. Ça se mérite".

 

 

 

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