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travaux d'Hercule pour élargir l'autoroute entre Aubagne et La Ciotat

Publié le 18/01/2012

Des travaux d'Hercule pour élargir l'autoroute entre Aubagne et La Ciotat "Rognage" de la colline pour élargir l'autoroute A50 entre Aubagne et La Ciotat Il faut dire que le chantier qui occupe le flan sud de l'A50, depuis la bretelle reliant la partie dépendant de la DDE au territoire d'Escota, jusqu'à la sortie de Carnoux, est une entreprise d'envergure : construction d'un bassin de rétention de 12 000 m3 et rognage de la colline, pour créer l'emprise nécessaire à la 4e voie ! Un travail de titan, que les automobilistes peuvent observer chaque jour, en prenant l'autoroute. Mais que font exactement ces tractopelles et autres engins de chantier ? Jeudi matin, l'hélicoptère responsable d'un beau ralentissement devait en fait livrer tout en haut de la colline des rouleaux de grillage, qui vont être accrochés à la roche, pour prévenir tout risque de chute de débris, sur la chaussée. Un tractopelle de 50 tonnes Là-haut, les ouvriers "acrobates" de la société Alpharoc travaillent à la mise en sécurité du massif calcaire. " Ils forent pour ancrer des grillages de protection.Par ailleurs, nous avons plusieurs techniques pour sécuriser : purger avec de l'eau quand la roche est instable, ou sceller en projetant du béton ", explique Laurent Fontaine. Mais le plus impressionnant, reste sans doute le brise-roche vibrant d'une capacité de 5,5 tonnes, transporté par un tractopelle de 50 tonnes, qui gravit quotidiennement le chemin de terre déjà tracé dans ce morceau de falaise voué à disparaître. Au pied de ce monument calcaire, dont vont être extraits 2 000 m3 de gravats pour laisser place, d'ici l'été prochain, à une nouvelle voie d'autoroute, un gigantesque filet métallique a été installé. "C'est ce qu'on appelle un écran pare-blocs de 8 m de haut, capable de retenir des blocs de roche pesant jusqu'à 5 tonnes", précise Laurent Fontaine. Mais ce travail de grignotage à flanc de colline, n'est pourtant que la partie émergée du gigantesque iceberg que constitue ce chantier. Un travail délicat En contrebas de la passerelle reliant la partie non concédée par l'État de l'autoroute, au territoire d'Escota, le va-et-vient des camions est constant. Sur cette parcelle où plusieurs maisons ont été rasées, le Merlançon est provisoirement détourné, le temps de construire un bassin de rétention de 12 000 m3, afin de mettre fin aux inondations récurrentes de ce quartier. " Le Merlançon, maintenu dans son gabarit, retrouvera ensuite son lit, juste au pied de l'autoroute, mais pourra se déverser, en cas de crue, dans le bassin ", explique Christian Audibert, qui participe, une fois par trimestre, à des réunions avec les riverains, pour répondre à leurs inquiétudes. Un mur antibruit sera en outre édifié devant la future passerelle, plus proche des habitations. Le quartier, jusque-là scindé en deux parties non reliées entre elles, va d'ailleurs connaître une petite révolution à la suite du chantier de l'A50, puisque les travaux vont lui permettre d'être "unifié" ! La buse métallique qui permet d'accéder à ces confins du quartier des Vaux, est en passe d'être prolongée, par un ouvrage en béton, pour pouvoir supporter l'élargissement de l'A50, qui passe juste au-dessus. Et c'est d'ailleurs un chantier similaire, impressionnant lui aussi, qui se déroule parallèlement au niveau de la sortie de Carnoux. Là, c'est le pont qui enjambe la D559, datant des années 70, qui est lui aussi prolongé de 5,8 m, pour permettre l'édification de la bande d'arrêt d'urgence, au-dessus. Un travail délicat, d'autant que dans le sous-sol se trouvent de multiples réseaux. Dans quelques semaines, il faudra même déposer le garde-corps. Le tout dans un "mouchoir de poche", en marge de la circulation. Un vrai travail d'orfèvre ARTICLE LA PROVENCE

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